BIOGRAPHIE

Théodore Monod nait en 1902 à Rouen. Son père Wilfred Monod est pasteur, sa mère se nomme Dorina.

En 1907, son père est nommé pasteur à l'oratoire du Louvre. La famille s'installe à Paris et le jeune Théodore fera sa scolarité primaire et secondaire à l'école alsacienne, après un passage mouvementé au jardin d'enfant qu'il aura animé par son caractère.

Il passe sa licence de sciences naturelles en 1921 et fait une croisière sur le Petrel pour l'Office scientifique de pêches maritimes.

L'année suivante, il devient assistant au Muséum national d'histoire naturelle, section des Pêches et Productions coloniales d'origine animale et repart en croisière océanographique sur l'Andrée III.

A l'occasion de l'étude océanographique du banc d'Arguin, au large de la Mauritanie, il découvre le Sahara et le scientifique curieux de tout choisit ce nouvel horizon. Il y consacrera sa vie, l'étudiant sous tous ses aspects : géologie, biologie, histoire, géographie... à l'occasion de plus de quatre vingts voyages et missions scientifiques au Sahara.

Il participera aux premiers essais du bathyscaphe, au large des Açores, avec son inventeur, le professeur Piccard et en tirera un livre au titre évocateur "Bathyfolages".

L'année 1953 marquera le début d'une série de grandes "Méharées", traversées sahariennes à pied et à dromadaire : parmi ces navigations hauturières, en 1954 il partira d'Ouadane pour rejoindre Ghallaouya en 1700 kilomètres de désert absolu .

Le voyage s'effectuera en trois étapes, d'environ 900, 560 et 250 kilomètres, en terrain souvent inconnu, à la boussole et sans point d'eau ... Il est narré dans "l'Emeraude des Garamantes", prolongeant les réflexions sahariennes de "Maxence au désert" et "Méharées".

Aujourd'hui, à plus de 95 ans, il prépare de nouvelles méharées, à la découverte du désert, cherchant toujours la météorite de Chinguetti, l'émeraude des Garamantes, ou la réponse à toute autre énigme, quête scientifique et intime perpétuelle.